MHamed Issiakhem
Publié le 21 Mai 2007
M’hamed Issiakhem a été élève de la Société des Beaux Arts d’Alger, de l’École Nationale des Beaux-Arts d’Alger, et du maître miniaturiste Omar Racim de 1947 à 1951, frère de Mohamed Racim (1896-1975), il se lie d’amitié avec l’écrivain Kateb Yacine.
Il intégrera ensuite l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (1953-1958). C’est à Paris qu’il réalise sa première exposition, il y retrouve son vieil ami Kateb Yacine. Les deux artistes seront inséparables. Il séjourne en RFA et en RDA et réalise en 1959 une exposition à Leipzig. Il obtient une bourse de la Casa Velazquez en 1962. C’est à cette période qu’il rentre en Algérie. Dessinateur pour le quotidien Alger Républicain jusqu’en 1964, il participe à la fondation de l’Union nationale des Arts plastiques, et aux principales expositions collectives en Algérie, ainsi qu’à de nombreuses expositions de peintre algériens en France.
Chef d’atelier à l’École nationale d’architecture et des Beaux-Arts d’Alger en 1964, il est directeur de l’École des Beaux-Arts d’Oran de 1964 à 1966. Il illustre plusieurs œuvres de Kateb Yacine. Sa première rétrospective se déroule à Alger en 1969. Il est Professeur d’art graphique à l’École Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme à Alger en 1971. Il reçoit une médaille d’or à la Foire internationale d’Alger en 1973. En 1980, lui est décerné le premier Simba d’Or (Lion d’or de l’Unesco pour les Arts Africains) à Rome. Il est décédé le ler décembre 1985 à Alger .
Il a réalisé de 1965 à 1982, à une exception près, tous les billets de banque et de nombreux timbres-poste algériens. Expositions personnelles à Alger en 1974, 1982, 1984, à Tunis en 1985. Nombreuses expositions collectives en Algérie et à l’étranger. Il recevra à titre posthume le diplôme de mérite de l’Algérie en Arts plastiques en 1987.
Rétrospective commémorative à Alger et expositions à Oran et Bejaïa en 1986. " Baya, Issiakhem, Khadda " au musée des Arts Africains et Océaniens de Paris en 1987 et à la Vieille Charité de Marseille en 1988. M’hamed Issiakhem a exercé une grande influence sur la peinture moderne algérienne et a contribué à l’imposer dans l’Algérie indépendante. Il est l’un des plus grands artistes algériens de notre époque. Il laissera une femme et plusieurs enfants.
source: www.afrique-du-nord.com
Homme. 1981.
Dessin à la plume, encre de Chine et couleurs sur papier 49 x 34. (Collection particulière.)
Kateb Yacine. 1969.
Gouache sur papier, dessin à la plume et encre de Chine 63 x 32,5. (Collection Inal.)
Portrait de la mère de l’artiste. 1971.
Huile sur bois 58,5 x 45. (Collection Gherab.)
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Œuvres graphiques d’un artiste connu
La face oubliée de M’hamed Issiakhem
Par : Hafida Ameyar / Liberté
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“Issiakhem, la face oubliée de l’artiste”, est un hommage à l’œuvre du peintre M’hamed Issiakhem rendu récemment par son ami Djaâfar Inal. Ouvrage de 120 pages, publié sous la direction de ce dernier, il comporte des travaux jusque-là méconnus de l’artiste qui ont été réalisés hors du champ “sacré” de la peinture. Dans cette investigation autour de l’œuvre et de l’artiste, qui s’affirme dans les recherches (plus de 40 ans) de Djaâfar Inal, les textes de Nadira Laggoune et d’Aklouche, ainsi que la contribution de Boualem Hammouche, chargé du crédit photographique, on découvre un nouveau visage de M’hamed Issiakhem. On n’est plus devant la peinture expressionniste de l’artiste, si bien connue du monde des arts, mais face à une activité débordante, fournie dans la presse, dans l’édition ou ayant fait l’objet de commandes publiques. |