Victoire incontestable du RCD à Azeffoun
Publié le 5 Décembre 2007
Au-delà de l’euphorie affichée par les militants du RCD au lendemain des élections locales dans cette daïra, il convient de noter une deuxième lecture propre aux résultats enregistrés : elle symbolise la constante progression du parti dans la localité. Une confirmation qui vient relayer l’impression d’une omniprésence remarquée le long de la durée des mandats des élus à l’APC ou à l’APN, doublée d’une campagne de proximité à la hauteur des expériences engrangées lors des élections pour les assemblées communales et nationales précédentes. La commune de Aghribs, dont la tradition électorale plébiscite à chaque fois le RCD, a respecté cette tradition en lui octroyant 6 sièges sur les 9 mis en jeu. Un résultat dénué d’un quelconque exploit, mais il ne s’agit pas non plus d’un vote militant. En faisant abstraction du travail de Irmèche qui s’est adjugé pour la circonstance un deuxième mandat parmi les quatre autres postulants. A commencer d’abord par sa gestion de la cité durant les 18 mois passés ensuite par une campagne plus proche du citoyen qui semblent avoir obtenu l’adhésion de la population locale. En outre, Azeffoun s’est finalement défait de sa majorité relative grâce aux 5 sièges du RCD sur les 9 existants. Une première pour le parti de Sadi dans cette ville balnéaire qui devance le FFS relégué en deuxième position avec 3 sièges. Ce dernier a tout fait pour redresser la barre, dans une campagne politiquement correcte s’entend, mais sans être capable de venir à bout des conséquences de la grogne de ses militants et du don de l’ubiquité des élus du RCD à l’image de ses députés Boudiaf, Saheb et Aïder qui se sont déplacés auprès des sinistrés lors des intempéries précédentes. Il faut dire que le mérite est aussi du côté de la gestion dont a fait preuve Ouali qui brigue ainsi son deuxième mandat. En tout cas c’est l’acte final d’une stratégie qui a débuté lors des partielles de 2005 par une majorité relative pour, en l’espace de deux élections, conquérir le pouvoir décisionnel dans un exécutif jusque-là hostile au RCD. Le grand perdant étant le RND qui n’a glané aucun siège. Il a été, certes, au-devant des chiffres obtenus dans le village de sa tête de liste, Ath R’houna, mais sans être à la hauteur des attentes de ses militants y compris dans ce même village qui a fait preuve d’une abstention prononcée. La troisième commune de la daïra remportée par le RCD étant Aït Chafâa. Un cas qui fait date dans la politique de la région et qui dénote de cette progression dont il est question. L’assemblée locale compte désormais 4 de ses élus, ce qui lui confère une majorité absolue dans l’assemblée locale à 7 élus. Depuis l’avènement du pluralisme politique l’électorat de cette commune n’a de cesse de choisir des indépendants. En somme, elle lui a été jusqu’alors hermétique malgré les bons rapports entretenus par le président Sadi avec les citoyens du premier village d’auto-défense, Igoudjdal en l’occurrence.