Professionnalisation du secteur de la pêche

Publié le 4 Mai 2009


La wilaya de Tizi-Ouzou a bénéficié de la relance du port d’Azeffoun et de l’inscription d’un autre qui est celui de Tigzirt. L’activité de la pêche qui était pratiquée de manière artisanale commence à se professionnaliser.


     Le secteur de la pêche dans la wilaya de Tizi-Ouzou connaît une évolution appréciable depuis quelques années. Le Kabyle qui a longtemps tourné le dos à la mer pour paraphraser Tahar Djaout, lui accorde de plus en plus d’intérêt, un intérêt qui se manifeste par l’augmentation progressive de la population maritime. Il faut dire que par le passé, l’Etat n’a pas accordé une grande importance à ce secteur qui n’avait même pas son propre ministère (il était en effet rattaché au ministère de l’Agriculture) mais ayant pris conscience de son importance sur le plan économique et le rôle qu’il peut jouer dans la sécurité alimentaire, des moyens ont été dégagés en vue de le développer. C’est dans cette optique que la wilaya de Tizi-Ouzou a bénéficié de la relance du port d’Azeffoune et de l’inscription d’un autre qui est celui de Tigzirt. L’activité de la pêche qui était pratiquée de manière artisanale commence à se professionnaliser. Aujourd’hui, les deux ports de la wilaya sont saturés en petits métiers (petites embarcations de 04 m destinées à la petite pêche côtière). Des investisseurs ont commencé à acquérir de grandes embarcations chalutiers, thoniers… Selon la direction de la pêche et de l’aquaculture, parmi les projets réalisés par le secteur, il y a eu l’acquisition de 07 chalutiers, un thonier-senneur et 06 sardiniers. Outre la pêche en mer, il y a eu également le développement de l’activité aquacole avec la réalisation, à Azeffoun, de la première ferme aquacole au niveau national. Celle-ci sera spécialisée dans la production du loup et de la daurade et les premiers poissons élevés en mer seront mis sur le marché très prochainement, apprend-on auprès de la Direction de la pêche. Sa capacité est de 1 200 tonnes/an. La pêche dans les barrages et les retenues collinaires n’a pas été omise. Le Taksebt a été ensemencé et aujourd’hui on y pêche la carpe, le barbeau et le mulet. Des ensemencements ont été également effectués au niveau des barrages de Draa El Mizan, Ain Zaouïa, Tizi Ghennif, et Djebla. D’autres projets ambitieux promettent de faire du secteur de la pêche un des facteurs incontournables du développement économique local.

Source : Zahra Hamou/ le MIDI  Libre

Rédigé par Hamid

Publié dans #Nouvelles d'Azeffoun

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article