Il ne peut échapper aux regards, il ne peut y passer inaperçu par
la place qu’il occupe, sur un axe très fréquenté, qui mène à la fois vers l’hôpital, l’école primaire, les deux lycées et les quartiers du haut de la ville, c’est-à-dire le chemin le plus
sollicité. La cité Amirouche est le quartier le plus touché par les aléas de cet espace de vente. Une fois le marché hebdomadaire levé, une odeur nauséabonde stagne, les plumes voltigent dans les
airs, vestiges de l’abattage qui se fait sur place. Un résidant de la cité Amirouche crie sa colère : “Ce n’est pas quelque chose de discret, c’est au vu et su de tout le monde, y compris des
autorités, le climat d’insalubrité et les odeurs qui émanent de ce lieu donne envie de vomir mais aucune action n’a été entreprise pour une éventuelle délocalisation alors que l’hygiène est dans
une dégradation continue.”
Un autre riverain ajoute : “C’est une totale anarchie, un abattoir de poulets en plein centre-ville et sur le
chemin de tout le monde, petits et grands, les odeurs nauséabondes agressent l’odorat de tous les passants, personne n’est épargné.”
Afin d’arrêter la dégradation de l’hygiène de pire en pire et instaurer un climat salubre et sain, y aura-t-il
des solutions ou des mesures à prendre pour enrayer les éventuelles maladies qui pourraient résulter de ce lieu.
Source: Sahnoune Karim/ Ladépêche de Kabylie