Le centre culturel Tahar-Djaout, une image ternie

Publié le 8 Février 2009

 

Après les inondations de 2007, le théâtre a été laissé à l’abandon et a enregistré des dégâts matériels : sa cour n’a pas de terrain proprement dit, une cour jusque-là était goudronnée s’est transformée au fil des temps en terrain de volley-ball qui a lui aussi complètement disparu, laissant derrière lui uniquement les deux barres du filet.

La boue envahit les lieux, rendant l’accès à son enceinte impossible, une véritable séance d’acrobaties. Pourtant, le lieu est généralement fréquenté par des enfants qui pratiquent tous les lundis et jeudis ainsi que les vendredi soirs,  des activités sportives comme le karaté ou culturelles comme la musique, ajoutez à cela ceux qui suivent les cours d’alphabétisation. Malgré les travaux de réfection qui lui ont été accordés, son étanchéité est la seule réalisation bien réussie, sinon les travaux d’évacuation des eaux ont été rapidement submergé de boue et mis hors d’état d’usage. Aujourd’hui, l’état des lieux dans lequel il se trouve n’offre plus le désir de s’y rendre afin de s’en servir même si que les tableaux des trois maîtres, Djaout, El Anka et Matoub sont exposés au sein de cette cour de fortune.

Selon un animateur des lieux une activité culturelle se meurt à petit feu, les jeunes s’en désintéressent complètement et rien ne les attire.

A cela, s’ajoute l’état des lieux qui doivent les accueillir. Tout ça les rebuté, ce qui n’est pas dans les habitudes de la région qui a tout donné à la scène artistique algérienne. L’animateur n’oublie pas de tirer la sonnette d’alarme avec ces brefs mots : “Il est urgent de prendre en charge ce problème en première actualité car l’heure a sonné”.

Afin de rendre un souffle à l’activité culturelle dans la région, la priorité est donnée à l’ entretien des infrastructures.

Source : Sahnoun Karim/La dépêche de Kabylie

Rédigé par Hamid

Publié dans #Nouvelles d'Azeffoun

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