Environnement

Publié le 10 Décembre 2007

Récompense des chef-lieux des communes les plus propres à Tizi-Ouzou

Le premier magistrat de la -wilaya, Hocine Mazouz, a présidé hier au siège de la wilaya, la cérémonie de remise des prix du concours du «chef-lieu de commune et du village le plus propre» qu’a lancé au début de l’année la commission environnement de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) sortante et pour lequel une enveloppe financière y a été consacrée.
Trois chefs-lieux de commune ainsi que dix 10 villages à l’échelle de la wilaya ont été primés. Il s’agit de Tizi-Rached, Tigzirt et Azeffoun pour ce qui est des chefs-lieux de commune et des villages de Zoubga (Illiltène, Iferhounène), Tikhlidjin (Abi Youcef, Aïn-El-Hammam), Aït-Zellal (Souamaâ, Mekla), Agouni Boufal (Souk-El-Ténine, Maâtkas), Iguelfane (Mekla), Djebla (Ouaguenoune), Bouzeguène (Bouzeguène), Aït-Bouyahia (Béni-Douala), Aït Aggad (Aït Boumahdi, Ouacifs), Taksebt (Tigzirt).
L’ensemble des chefs-lieux de commune ainsi que les villages retenus par la commission de wilaya environnement ont bénéficié d’une enveloppe financière «assez conséquente». Les trois communes jugées «plus propres» ont bénéficié par ordre de classement, de cinq millions de dinars (Tizi-Rached), trois millions de dinars (Tigzirt) et deux millions de dinars (Azeffoun).
Piloté par la commission de l’environnement, du tourisme, de l’artisanat et des forêts de cette institution, ce projet vise, pour rappel, à encourager toute initiative à tous les niveaux et susciter une réflexion. «Aujourd’hui, il ne s’agit pas simplement des moyens à mobiliser. Il faut surtout arriver à convaincre l’ensemble des partenaires à concourir à la protection de l’environnement à travers l’éducation, la sensibilisation mais aussi la mobilisation de l’opinion publique afin que la préservation de notre environnement constitue une préoccupation collective», a-t-on indiqué, souhaitant «qu’à cours terme, une stratégie d’intervention raisonnée soit élaborée».
Soulignant l’importance de cette action d’éco-citoyenneté qu’il a souhaité voir érigée en tradition pour réhabiliter l’image des villes et des villages en matière d’hygiène publique, le wali a rappelé que la démarche de sa structure pour l’éradication des décharges sauvages "privilégie, eu égard à la rareté du foncier, la variante inter-communale pour la collecte et le traitements des déchets domestiques"