Azeffoun a convoqué les siens...
Publié le 15 Mars 2007
Une Semaine culturelle a eu lieu au centre culturel Tahar-Djaout du 15 au 20 juillet. Initiative fort louable que celle prise par l'APC d'Azeffoun, en collaboration avec les associations de la même localité en organisant une semaine culturelle au centre culturel "Tahar Djaout" du 15 au 20 du mois passé en guise d'hommage et d'évocation à la panoplie d'artistes - tout art confondu - issus de la région.
Au long de toute une semaine, l'ex Port Gueydon a vécu dans une atmosphère festive. Un riche programme a été prévu en effet au grand bonheur des estivants notamment ceux qui viennent d'ailleurs : visites guidées aux différents sites de la région : Ruines romaines au centre d'Azeffoun, aux villages Oulkhou, Ait Rehouna, aux demeures de certains artistes à Ighil Mahni (H'nifa), à Ait Ouchène (Mohamed Issiakhem et Mohamed Iguerbouchène), en plus d'une chorale, de récitals poétiques, de représentations théâtrales et des conférences animées par Rachid Mokhtari, Abdelkader Bendaâmache et Boualem Aïssaoui.
Au cours de la manifestation, une exposition est tenue au hall du centre culturel : coupures de journaux, photos, retraçant la vie et l'œuvre de la diva, femme à la vie stellaire de la chanson kabyle, du célèbre compositeur Mohamed Iguerbouchène, de l'illustre peintre M'hammed Issiakhem et de l'intellectuel polyvalent, poète et écrivain journaliste, Tahar Djaout.
Par ailleurs, une exposition de peinture, première du genre par son montage effectué sur micro-ordinateur, de tous les portraits des... 98 artistes que le giron du mont Tamgout a bercés, réalisé par Mohamed Belghanem, un autre artiste natif de la région. Les festivités ont été clôturées par un grand gala artistique animé par une pléiade d'artistes, entre autres Ouazib Mohand Ameziane, Ali Irsane, Ali Ideflawen...
A l'entrée du centre culturel, est accroché un tableau jumelant les portraits de Tahar Djaout, Hadj M'hammed El-Anka et Lounès Matoub. Chacun d'eux souhaitant la bienvenue aux visiteurs par un air qui lui est propre : le premier par son sourire légendaire, le cheikh par un humble trait d'humilité et l'invité d'honneur, Matoub Lounès, qui a fini par mériter sa place au sein du giron de la famille en montant au podium de l'immortalité, par son air pensif.
En l'espace d'une semaine, l'ombre des enfants prodiges de la région a plané dans le ciel; de Mohamed Iguerbouchène, Rouiched, El-Anka à Mohamed Fellag, Mohamed Akham, Said et Mohamed Hilmi, en passant par Mustapha Badie, Mohamed Ifticène et tous les autres. "Répondant" à la convocation, ils étaient là... tous présents.
Mercredi 02 Août 2006
Ahmed Kessi
IZURAN